Nous étions Esmée Grégory et moi réunis dans le salon, j'avais choisi ce jour exprès pour cette petite réunion: le lendemain de la pleine lune. Quelque mois auparavant Esmée et moi avions découvert la vérité sur notre fils adoptif. Sur ses étranges mutations, sur ses disparitions. Ce qui m'avait étonné c'est qu'il disparaissait toujours à date fixe. Moi et Esmée étions dans le canapé en face de Grégory assis dans un fauteuil. Mon regard était rivé dans celui de Grégory...
-Grégory...Nous avons quelque chose d'important à te dire...
Grégory bougea sur son siège il avait l'air nerveux. C'était la première fois qu'on l'isolai pour lui parler. Je pris une profonde inspiration. Je jeta un regard à Esmée. Elle paraissait tendue, comme moi elle avait peur de la réaction de notre fils. Je replongea mon regard dans celui de Grégory.
-Grégory, il y a quelques semaines tu nous a parler des tes disparitions, que tu te réveillais en pleine forêt, et que tu avais des périodes de perte de mémoire...Ta mère et moi on croit avoir trouvé la réponse.
-C'est grave papa ? me dit-il.
Je fronça les sourcils.
-Tout dépendra de ta réaction. Sache Greg que quoi qu'il arrive tu sera toujours notre fils et que nous t'aimerons toujours. Grégory tu est un loup-garou...
Un vague sourire passa sur le visage de Greg.
-Comme Jacob? C'est pas si terrible que çà, p'pa.
-Pas vraiment, tu n'est pas un loup qui peut se transformer à volonté, tu est un loup-garou, de ceux qui se transforment juste à la pleine-lune...
Une lueur d'affolement passa dans les yeux de Grégory, il semblait dépossédé de ses moyens. Devant nos yeux il éclata en sanglot je me leva et le prit dans mes bras...
-Papa, je suis un monstre sanguinaire c'est çà?
-Non, mon fils. Tu est spécial c'est tout...comme nous tous. Comme nous tu vas devoir apprendre à contrôler ta nature. Ta mère et moi nous serons là pour t'aider...toujours.
-Merci papa, merci maman.
-De rien fils. Vas te reposer maintenant. Tu en a besoin.
Je regarda mon fils se lever et partir par les escaliers. Je prit Esmée par le bras et nous partîmes dans notre chambre, le coeur plus léger...